En 2010 la Préfecture avait envisagé de réduire le nombre des pontons installés sur le Lac en vertu d’une AOT (autorisation d’occupation temporaire).
Ceci avait fait l’objet d’une campagne de protestation, qui avait, de façon étonnamment rapide, abouti à l’ajournement du projet.
Les arguments avancées (maintien d’un patrimoine historique) n’étaient certes pas forcément infondés, mais, hors quelques cas particuliers, masquaient mal la défense d’intérêts particuliers.
Rappelons que l’ ALAE n’a pas d’ a priori contre les pontons, sauf dans les secteurs ou leur nombre excessif empêche le développement des roselières.
Nous sommes, par contre, opposés à leur privatisation et l’interdiction de leur accès au moyen de barrières (sauf cas particuliers tels la location de barques ou pédalos), rappelons, à toutes fins utiles, qu’en application de la servitude de marchepied, ils sont tous accessibles au public.
Nous souhaitons, à l’avenir que les principes suivants soient respectés pour l’attribution, ou la reconduction d’autorisations :
· Limitation du nombre de pontons dans les secteurs de roselières et leur remplacement pas des équipements appropriés permettant leur développement, à étudier au cas par cas et en concertation.
· Non reconduction des autorisations en cas de mauvais entretien.
· Interdiction de pose de barrières empêchant l’accès du public (sauf cas particuliers cités ci dessus).
Sur ce dernier point nous avons reçu, par lettre du Préfet en date du 3 décembre 2013, la réponse suivante « la notion de « ponton privé » est effectivement abusive. J’ai décidé de demander aux titulaires d’AOT de supprimer tout écriteau ou dispositif destiné à entraver le passage et l’accès au ponton ».
Ceci est une bonne nouvelle pour tous, à condition d’être mise en œuvre.
(affaire à suivre)….